Occupation du Liberté à Toulon : ils refont le monde...d'après


Dix jours déjà que le Théâtre Liberté, à Toulon, est occupé. Etudiants, intermittents, artistes : une trentaine de personnes s'y relaie de jour comme de nuit.

Sur place, les heures sont rythmées par des élans artistiques et des moments de débats. Entre deux accords de Paul, porté par la voix de Nabi, Arthur, 20 ans, se laisse aller à rêver.

"Ce que je veux, c'est un monde sans institution, où la culture peut être partagée au plus grand nombre et où le théâtre n'est pas un lieu pour les bourgeois", confie l'étudiant aux Beaux-Arts.

Egalement de la partie ce mardi, le temps d'un échange, Emmanuelle Gourvitch, présidente du Synavi - le Syndicat National des Arts Vivants - distingue la situation des grosses et des petites structures.

"Nous ne sommes pas tous dans la même situation et nous n'avons pas tous les mêmes intérêts, malheureusement", explique-t-elle.

Le collectif "Liberté, on s'en occupe" demande l'abrogation de la loi chômage et la prolongation de l'année blanche, étendue à tous les précaires.

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